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Michel Foucault : libertaire cyniques ou postmoderniste ?

Sesión 2

Michel Foucault : libertaire cyniques ou postmoderniste ?

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Sesión 2

Résumé

Michel Foucault était un penseur postmoderne français de premier plan dont les œuvres incluent Folie et civilisation, et L'ordre des choses. Nous présentons ici des thèmes de son Histoire de la sexualité, comme indiqué dans un Cyberséminaire TAS dirigé par Stephen R. C. Hicks.

  1. Une interprétation courante de Foucault est celle d'un diagnosticien du pouvoir corrompu. Dans la plupart des centres politiques, des abstractions telles que vérité et droits et justice n'ont aucun sens ; puissance c'est la réalité.
  2. Mais ce pouvoir se dissimule de façon rhétorique dans des mots d'autosatisfaction tels que liberté et égalité, tout en réduisant au silence et en détruisant la vie de la plupart des gens.
  3. Il s'agit donc de démasquer les hypocrisies et les postures pour montrer les luttes de pouvoir flagrantes pour ce qu'elles sont, pour renverser les institutions qui oppriment les individus, pour décentraliser le pouvoir qui a été coopté par une minorité, et ainsi libérer de nouvelles voix et des énergies indicibles.
  4. Pourtant, la philosophie de Foucault est plus radicale : sa question est jamais si les discours sont vrai ou précis en représentant la réalité, mais plutôt quel rôle ils jouent dans l'évolution de puissance.
  5. Le pouvoir est conçu en termes nietzschéens : comme une force métaphysique évolutive qui construit et les usages humains. Par exemple, Foucault définit le pouvoir comme suit : « le substrat mobile des relations de force qui, du fait de leur inégalité, engendrent constamment des états de pouvoir, mais ces derniers sont toujours locaux et instables ».
  6. Pour les humains, le langage est une forme de pouvoir : « les mots sont les outils que nous utilisons pour construire et maintenir ces pratiques sociales ». Il s'ensuit que dans la lutte pour le pouvoir, « les gagnants seront ceux qui définiront les termes, établiront les ordres du jour et donneront leur « touche » aux événements ».
  7. Dans le monde moderne, en particulier depuis les Lumières, « notre discours a privilégié la raison, la science et la technologie ». Mais bien que ce discours ne soit qu'un des nombreux discours possibles, nous, les humains modernes, sommes tous élevés et intégrés dans ce système.
  8. Qu'en est-il de ceux qui ne correspondent pas ? Ils « sont soit considérés comme des criminels, auquel cas ils sont remis au système judiciaire (la police physique), soit considérés comme fous, auquel cas ils sont remis au système psychiatrique (la police mentale) ».
  9. La société « éclairée » moderne, malgré tous ses discours de progrès, de liberté et de tolérance, est oppressive de part en part : « dans cette société qui a probablement fait preuve de plus d'imagination que toute autre en créant des mécanismes de pouvoir sournois et souples » (HS 86). Il doit donc être critiqué constamment et impitoyablement.
  10. Dans cette bataille, la « vérité » et la « logique » sont également des armes stratégiques : « Les discours sont des éléments tactiques ou des blocs agissant dans le domaine des relations de forces ; il peut exister des discours différents, voire contradictoires, au sein d'une même stratégie » (HS 102).

Trouvez L'histoire de la sexualité ici. Lire la discussion sur le CyberSeminar ici. Résumé de Stephen Hicks, 2020.

Voir la suite :

  1. Stephen Hicks, « La critique postmoderne de l'éducation libérale » (conférence 2019 de l'Université Clemson)
  2. Résumé du cyberséminaire TAS sur « Solidarité ou objectivité ? » de Richard Rorty et « La contingence du langage »
  3. D'Andrew Colgan Guide de poche sur le postmodernisme
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